Olivier Hamant - 2020 La sous-optimalité du vivant (2020)

La résilience du vivant, ou comment construire sur ses faiblesses pour co-exister dans l’Anthropocène

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Présentation générale du cours

La redondance, la lenteur, l’aléatoire… Autant de notions perçues négativement dans une société qui privilégie la performance, le contrôle et la vitesse à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Pourtant, nous avons bien le sentiment confus d’une inadéquation contre-nature de ce dogme de l’optimum.
Que nous apprennent les sciences de la vie ? S’il existe bien des mécanismes biologiques d’une efficacité redoutable, des progrès récents mettent surtout en avant le rôle fondamental des erreurs, des hétérogénéités, des lenteurs dans la construction et la résilience des organismes vivants. Notre vraie nature serait-elle dès lors sous-optimale ? En quoi une sous-optimalité d’inspiration biologique peut-elle constituer un contre-modèle au credo de la performance et du contrôle dans l’anthropocène ?

Biographie

Olivier Hamant est chercheur au laboratoire de reproduction et développement des plantes (École Normale Supérieure de Lyon). A la frontière entre biologie, physique et modélisation informatique, il a publié une centaine d’articles scientifiques, notamment sur la forme des plantes et la biophysique associée. Il a obtenu de nombreux prix dont les lauriers « jeune chercheur » de l’Inra, le prix du magazine « La recherche », le prix Paul Doisteau - Emile Blutet de l’Académie des Sciences, le prix de la fondation Schlumberger pour l’éducation et la recherche. Il est également chercheur invité à l’université de Cambridge (Royaume-Uni). En parallèle de ce travail de recherche, Olivier Hamant conduit des actions de formation sur la nouvelle relation de l’humanité à la nature, dans le cadre de l’institut Michel Serres.

Article publié ou modifié le

24 mai 2023