Livres

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Olivier Hamant propose dans ce nouveau livre une philosophie politique inspirée du vivant pour répondre aux bouleversements contemporains. Contre la logique totalitaire de l’injonction de cohérence, responsable de politiques publiques stériles, l’auteur parie sur une valeur très répandue dans la nature, l’incohérence. Notre société civile, confrontée à des fluctuations d’ordre écologique, social, numérique… pourrait gagner en robustesse en prenant pour modèles les boucles incohérentes propres aux systèmes vivants. Comment aborder la transition écologique ? le vivre-ensemble ? Olivier Hamant décrit les mécanismes biologiques qui assurent aux organismes des facultés d’adaptation malgré les variations extrêmes de leur milieu de vie. L’incohérence apparaît comme une clé indispensable pour créer de la stabilité dynamique dans la durée. L’auteur s’inspire de ces principes systémiques de robustesse pour envisager de nouvelles approches de gestion de crise.

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Le dérèglement socio-écologique n’est plus une prédiction, c’est désormais notre quotidien rythmé par les crises. En réaction, nous produisons du développement durable, une injonction de sobriété et surtout beaucoup d’éco-anxiété. Et si nous faisions fausse route ? Les rapports scientifiques convergent pour qualifier le 21e siècle : il sera fluctuant. Notre seule certitude, c’est le maintien et l’amplification de l’incertitude. Face à ces turbulences, le contrôle, l’optimisation ou la performance nous enferrent dans une voie étroite très fragile. La robustesse - c’est-à-dire maintenir le système stable malgré les fluctuations - est la réponse opérationnelle aux turbulences. Contrairement à la performance, elle ouvre le champ des possibles et nous relie au vivant, robuste « par nature ». Mieux, les progrès récents de la biologie nous donnent aussi une clé importante : la robustesse se construit d’abord sur l’hétérogénéité, la redondance, les aléas, le gâchis, la lenteur, l’incohérence… bref, contre la performance. Le basculement vers la robustesse inverse tous les paradigmes de notre temps et nous aide à quitter le monde du burnout. Sans regret. Tout un (contre-)programme.

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Le monde politique et des institutions souvent obsolètes n’ont pas pris la mesure des changements nécessaires à la protection du vivant dans toute sa diversité. Ils n’ont pas tenu compte des (r)évolutions de la connaissance scientifique et s’efforcent de maintenir un système socio-économique dépassé. Comment bifurquer vers une trajectoire viable ?

Ce livre d’une radicalité douce propose de placer la santé commune au fondement de toute politique, en tant que méthode à la fois universalisable et adaptée à chaque territoire, conçue comme la conjonction de trois santés indivisibles et interdépendantes.
 la santé des milieux naturels sur le temps long,
 la santé sociale par la garantie d’un accès équitable aux ressources, socle des droits fondamentaux,
 la santé humaine comme état de complet bien-être physique, mental et social.
La santé des milieux naturels façonne la santé sociale, qui elle-même façonne la santé humaine.

Ce Manifeste fait donc de la santé commune à la fois un objectif et une méthode de justice et de robustesse. Il développe un outil opérationnel permettant de veiller à ce que tout projet (économique, social, politique) protège effectivement les trois santés, mesure son impact sur les ressources naturelles primaires (eau, sol, biomasse) etteste sa robustesse face à des facteurs de crises. Faire société par la santé commune est une démarche qui met en cohérence tous les enjeux socio-écologiques pour transformer en profondeur nos territoires et nos modes de vie.

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Isabelle Michallet explore les voies par lesquelles le droit peut aujourd’hui répondre à l’urgence écologique. Au siècle dernier, les règles juridiques, fondamentalement anthropo­centrées, ont souvent traduit une logique généralisée de prédation et de destruction. Le droit doit désormais intégrer la fin de ce modèle.

Considérant que l’instrument juridique n’est pas seulement construit par des instances dominées par le poli­tique, elle montre qu’il est aussi l’expression de choix sociétaux et citoyens.

Engagée dans une réflexion prospective ouverte, nourrie des apports d’autres disciplines et cultures juridiques, l’auteure parcourt six grandes propositions et esquisse ainsi les voies pour un droit qui protège capable de répondre aux défis de l’Anthro­pocène :

1. Cesser de piller la biodiversité
2. Personnifier la nature
3. Incarner les générations futures
4. Imposer l’égalité des sexes
5. Criminaliser les destructions
6. Respecter le droit de l’environnement

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L’humanité dépend pour sa survie d’une organisation sociale et d’infrastructures qui ne pourront être indéfiniment maintenues. Pour que la Terre reste habitable, il faut organiser le renoncement, pas seulement à l’échelle individuelle, mais aussi à l’échelle de ces « communs négatifs » qui composent notre cadre de vie. Le problème est qu’on ne redevient pas facilement « terrestres » à huit milliards. Entre l’arrêt de tout et l’intenable business as usual, existe-t-il une ligne de crête qui permettrait la survie de l’espèce dans des conditions justes et démocratiques ? Ce livre propose une politique des communs négatifs qui nous permette de penser les moyens d’un détachement anticipé et non brutal pour les populations les plus fragiles.

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Le bien-être est une notion floue, éminemment subjective, pourtant intégrée par le langage juridique. Dans le champ spécifique des normes environnementales, le bien-être est apparu par la reconnaissance du droit à un environnement sain ; il est par ailleurs très présent dans la réglementation relative aux animaux domestiques et à l’élevage. Cet ouvrage propose de mieux appréhender ce versant juridique de la notion de bien-être, d’explorer ce processus d’imprégnation des normes environnementales et l’évolution qui pourrait en résulter dans les relations entre droit et environnement.

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L’histoire de l’humanité ressemble de plus en plus à une course entre l’éducation et la catastrophe », remarquait en 1920 l’écrivain britannique H. G. Wells. E, 2022, jamais l’humanité n’a atteint un tel niveau d’interconnexion, l’information n’a irrigué nos sociétés en de tels volumes, nous n’avons eu autant de temps libre. Cela aurait dû nous permettre d’atteindre un sommet dans notre capacité à communiquer, à coopérer et à nous éduquer. Mais nous avons délégué aux réseaux sociaux la charge d’organiser notre vie sociale, politique et culturelle. La guerre de l’attention exploite nos pulsions, déchaîne les passions et éclipse la raison. Nul déterminisme technologique ne nous condamne au pire. Bâtir une démocratie de l’information est vital et la clé d’un formidable progrès humain.

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Si le numérique est en général considéré sous l’angle de la technologie, les technologies sont en fait peu de choses au regard des transformations qu’il induit aux niveaux social, économique et politique. Le numérique bouleverse la structure même des sociétés, modifie radicalement les échanges d’informations et permet de contrôler en temps réel une partie croissante des acteurs, humains ou environnementaux, biologiques ou technologiques. En modifiant les rapports de pouvoir, il fait émerger de nouvelles forces et oblige la puissance publique à se repositionner. L’établissement de la vérité et l’organisation politique sont à reconstruire, à un moment où la puissance des algorithmes rend obsolète une part importante de l’activité humaine. Pour autant le numérique n’étend pas son emprise sur une société à peu près stable par ailleurs. Il affecte une société qui se situe à l’aube d’un immense changement, celui de l’adaptation à une nouvelle donne environnementale. Il est donc illusoire de le penser hors de cette dynamique, qui est celle de l’anthropocène. La contemporanéité entre la révolution numérique et le bouleversement de l’écosystème est remarquable, et s’inscrit dans la grande accélération que l’ensemble des phénomènes humains comme environnementaux connaissent depuis les années 1950. Une analyse remarquable de la manière dont le numérique modifie les rapports entre les nations et oriente les sociétés dans l’adaptation aux changements écosystémiques.

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Le numérique est le plus souvent présenté sous un jour immatériel et cependant son empreinte écologique est de plus en plus prégnante. La fabrication et les usages du smartphone, qui matérialise les pratiques digitales pour le plus grand nombre, s’avèrent à la fois énergivores et impactant au plan environnemental et plus encore supposent l’exploitation d’enfants et de travailleurs pauvres pour l’extraction minière de terres rares, métaux et minerai le composant. A moyen terme, le smartphone dont la 5e génération s’impose aujourd’hui, semble destiné à devenir une « technologie zombie » (José Halloy) et peu durable. Géo-physiciens, artistes, philosophes, designers, sociologues, architectes et juristes partagent leurs savoirs et pratiques afin de fournir un ouvrage en français qui propose : (1) une vision d’ensemble de ses problématiques et tensions, (2) sur la base d’un ensemble de travaux théoriques, d’enquêtes ou de production artistiques/de design. Le tout avec un positionnement mélioriste qui cherche à dépasser un positivisme technologique béat et un pessimisme techno-critique simpliste.

L’ouvrage présente à travers des approches multidisciplinaires (sociologie, géo-physique, design, philosophie, architecture) les facettes plurielles du problème écologique posé par le smartphone.

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Le culte de la performance conduit notre société à mettre en avant les valeurs de la réussite et de l’optimisation permanente dans tous les domaines. La lenteur, la redondance, l’aléatoire sont alors perçus négativement. Olivier Hamant, dans ce livre, tente de les réhabiliter en s’appuyant sur sa connaissance des processus du vivant. Que nous apprennent les sciences de la vie ? S’il existe bien des mécanismes biologiques remarquablement efficaces, des progrès récents mettent surtout en avant le rôle fondamental des erreurs, des lenteurs, des incohérences dans la construction et la robustesse du monde naturel. Le vivant serait-il alors sous-optimal ? En quoi une sous-optimalité d’inspiration biologique peut-elle constituer un contre-modèle au credo de la performance et du contrôle dans l’Anthropocène ? Face aux constats pessimistes et aux alarmes environnementales, l’auteur propose des pistes d’action pour éviter la catastrophe et esquisse des solutions pour un avenir viable et réconcilié avec la nature.

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Voici rassemblés deux textes écrits par Philippe Dujardin, politologue, à l’attention de ses petits enfants. Deux brefs contes moraux, inspirés par les questions qui ont nourri le travail de l’auteur, aux frontières de disciplines comme l’anthropologie, la science politique ou l’histoire... Dans le premier texte, Philippe Dujardin fait partager l’étonnement qui le saisit face au "trois" : en effet, le "trois" n’est pas qu’un multiple du "un" ! Et notre auteur d’enquêter sur ce chiffre en convoquant l’histoire et l’architecture, la symbolique et le mythologie, le temps et l’espace, le jazz et la Flûte enchantée de Mozart, montrant ainsi combien le monde s’organise autour du "trois".., et grâce à lui. "Les hommes", rappelle le second texte, "sont des animaux-parlants. Mais au temps des conteurs s’ajoute désormais celui des cosmologues, auxquels on doit le grand récit de l’Univers. Un récit qui s’écrit et se parle dans les langages particuliers de ces "initiés" rencontrés dans les observatoires astronomiques et les laboratoires. Un récit qui a aussi de quoi nous faire perdre la tête, à nous autre "Terriens" non initiés. Car leurs mesures dépassent toutes nos mesures peut-on imaginer combien d’étoiles, de soleils, contient notre galaxie ?

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Le rapport « Qui veille au grain ? » s’intéresse au système alimentaire Français et a un triple objectif :

Comprendre les problèmes posés par l’organisation actuelle du système alimentaire, à travers la synthèse de nombreux travaux de recherche en sciences naturelles et en sciences humaines montrant les défaillances et les vulnérabilités du modèle agro-industriel.

Donner un cap à la réorientation du système alimentaire en présentant les principales caractéristiques d’un modèle alternatif à même de garantir une sécurité alimentaire durable.

Identifier les obstacles et proposer un chemin pour parvenir à cet objectif en détaillant certaines mesures politiques d’envergure pouvant être mises en œuvre dès aujourd’hui à l’échelle nationale et européenne.

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Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l’alimentation s’est largement internationalisée, faisant de la matière première de nos assiettes un festival de va-et-vient entre famines, impacts climatiques, problèmes de santé publique, dérives agricoles et mal ou sous-nutrition affectant des milliards de personnes. L’ordre alimentaire mondial est devenu un grand désordre permanent.

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L e déploiement en France de l’agroécologie est l’une de priorités de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt de 2014. Les membres de l’Académie d’Agriculture de France et de nombreux collègues s’appuyant sur les premières réfl exions d’un groupe de travail se sont interrogés sur les conditions et les solutions pour réussir ce déploiement.

Cet ouvrage est articulé en deux tomes. Le premier dresse un état des lieux du concept de l’agroécologie et de sa situation actuelle dans différentes parties du monde tandis que le second volume s’attachera à définir les perspectives et les changements à promouvoir pour réaliser une transition agroécologique. Après un rapide tour d’horizon sur le développement de l’agroécologie dans d’autres continents, les réflexions et les propositions rassemblées dans cet ouvrage sont fondées sur la contribution des sciences agronomiques, écologiques, économiques et sociales ainsi que sur des analyses et témoignages issus du terrain.

Elles s’adressent aux enseignants, aux étudiants, aux agents de développement, aux professionnels comme aux décideurs politiques, soucieux de la mise en œuvre d’une transition agroécologique mieux à même de faire face au changement climatique, à l’érosion de la biodiversité, ainsi qu’aux attentes des consommateurs pour une alimentation saine et diversifiée

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Nous dépendons pour notre subsistance d’un monde organisé, tramé par l’industrie et le management. Ce monde menace aujourd’hui de s’effondrer. Alors que les mouvements progressistes rêvent de monde commun, nous héritons contre notre gré de communs moins bucoliques, négatifs, à l’image des fleuves et sols contaminés, des industries polluantes, des chaînes logistiques ou encore des technologies numériques. Que faire de ce lourd héritage dont dépendent à court terme des milliards de personnes, alors qu’il les condamne à moyen terme ? Nous n’avons pas d’autre choix que d’apprendre, en urgence, à destaurer, fermer et réaffecter ce patrimoine. Et ce, sans liquider les enjeux de justice et de démocratie. Contre le front de modernisation et son anthropologie du projet, de l’ouverture et de l’innovation, il reste à inventer un art de la fermeture et du démantèlement : une (anti)écologie qui met « les mains dans le cambouis ».

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Et si l’inspirateur de l’intelligence artificielle n’était autre que le père du néolibéralisme, Friedrich von Hayek...

Intelligence artificielle, deep learning, réseaux de neurones occupent le devant de la scène technologique. Quelle ne fut pas la surprise de Pablo Jensen en découvrant que Frank Rosenblatt, qui invente en 1958 les réseaux de neurones, fait de l’économiste Friedrich von Hayek la source majeure de son inspiration. Ce dernier est surtout connu comme l’idéologue du néolibéralisme.

Politique et informatique, algorithmes et marchés héritent-ils d’une vision commune de notre société ? La modélisation des activités humaines et sociales est-elle soluble dans l’informatique ? C’est à ces questions que répond, avec une grande clarté, la passionnante enquête de Pablo Jensen.

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Cet ouvrage collectif a comme objectif de mettre en lumière le travail mené par les personnes et les organisations qui s’engagent à construire le futur en devenant des codéveloppeurs, acceptant par là même qu’elles ne possèdent qu’une partie des connaissances nécessaires aux projets qu’elles portent et bâtissent. Pour répondre à des besoins sociétaux de plus en plus complexes, de multiples institutions publiques et privées expérimentent ces nouveaux modes d’action inclusifs, qui consistent à travailler avec les parties prenantes des projets plutôt que de travailler pour celles-ci, afin d’ériger des biens communs et de s’assurer de leur usage.

L’innovation collective : quand créer avec devient essentiel explore ces pratiques novatrices qui conjuguent audace, diversité et réalisme. Les projets dont il est question touchent à la ville, à la santé, au droit, au tourisme, au développement international, au commerce, à la technologie et à la recherche. Après avoir traité de l’innovation collective et de ses représentations, le livre aborde ses enjeux et ses échelles d’action, décortique certains dispositifs déployés pour créer avec et discute des rôles des acteurs engagés dans ces démarches. Ensuite, cinq expériences sont analysées par leurs participants, et les derniers textes portent sur les limites et les difficultés associées aux systèmes ouverts.

Le présent ouvrage se veut une invitation à parcourir différentes facettes de ces innovations vivifiantes qui façonnent pas à pas l’avenir de la Terre. Bon voyage et bonne méditation.

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La raison n’est pas un processus clos et linéaire. Au contraire, elle est évolutive, soumise aux changements de paradigmes, vivante. C’est pourquoi Edgar Morin nous invite à dépasser l’opposition rationnel-irrationnel afin de reconnaître l’a-rationalité et la sur-rationalité des phénomènes. Comme les êtres humains, les phénomènes ne sont ni tout à fait rationnels ou irrationnels, ils existent et évoluent simplement en tant que tels. Pour adopter une raison ouverte et ouvrante, reconnaissant le caractère constructiviste des connaissances (scientifiques, artistiques, etc.), il nous faut lutter contre une raison close, considérer que le réel dépasse le rationnel et que la raison peut évoluer et se complexifier.

L’objet de cet ouvrage est de contribuer à l’intelligibilité de phénomènes sociétaux émergents et de s’interroger sur les conséquences de nos représentations en termes de pratiques sociales, de construction de normes et de rapport à l’action au sein des entreprises et des organisations.

L’ouvrage croise pour cela les regards de chercheurs et de praticiens afin de souligner la nécessité d’adopter une pensée complexe pour faire face à la complexité des défis (vieillissement de la population, climat, migration, technologie, inégalités, etc.) qui se présentent à nous au XXIe siècle.

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L’anthropocène est tout à la fois : une époque, un débat, une provocation. Ce livre est un chantier ouvert, témoignage de la première école thématique Anthropocène à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, en 2016. Sont rassemblés des textes sur des savoirs anthropocéniques qui se construisent autour des débats et controverses salutaires. Tout cela a été partagé avec des étudiants, appelés à donner du sens à nos existences : quelles générations futures laisse-t-on à notre planète (et non l’inverse) ? Ainsi, nait le besoin de penser l’Anthropocène dans l’enjeu inter- et in-disciplinaire. Imaginer une culture anthropocénique, qui passe par un langage commun, une compréhension mutuelle, une circulation entre les savoirs, et se transforme en quelque chose de plus transgressif. L’indiscipline se cherche une démarche plus contestataire, une forme de résistance permettant de rechercher l’équilibre avec la nature, les terriens et soi-même, et que l’on pourrait intituler la santé commune.

(livre auto-édité chez Lulu, vendu à prix coûtant)

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La connaissance de la vie aujourd’hui présente la pensée de Jean Gayon, philosophe majeur des sciences en France et reconnu outre-Atlantique, tout particulièrement pour ses travaux en philosophie et histoire des sciences de la vie.L’ouvrage traite des rapports entre philosophie et histoire des sciences, et des principales questions d’histoire et de philosophie de la biologie qui ont jalonné l’itinéraire intellectuel de Jean Gayon : Darwin, la biologie évolutive, la génétique et la biologie moléculaire, l’évolution humaine et divers aspects des rapports entre biologie et société à l’époque contemporaine (racisme, eugénisme, biotechnologies, biomédecine).Jean Gayon offre des synthèses personnelles, en réponse aux questions que Victor Petit lui adresse sans concession. Cette démarche associe rigueur scientifique et prise de risques dans des réponses qui vont à l’essentiel.

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Croissance économique, classements des lycées, publicités sur le web : de plus en plus, nos actions sont mises en chiffres, en équations, pour aiguiller ou prédire nos comportements. Les big data, ces abondantes traces numériques que nous produisons constamment, nous permettront-elles de créer une nouvelle science de la société, aussi performante que les sciences de la nature ? Peut-on s’inspirer des techniques de modélisation mathématique et de simulation informatique élaborées dans les sciences naturelles pour comprendre enfin la société et l’améliorer ?

Une analyse de cette perspective s’avère urgente à l’aube de la révolution numérique. Grâce à sa double compétence de chercheur en physique et en sciences sociales, l’auteur décortique de nombreux cas concrets de quantification de nos activités, en les comparant aux mathématisations réussies de la physique. Il peut alors replacer ces exemples dans une perspective théorique générale, en expliquant les réussites, les échecs et les conséquences politiques de la mise en équations du monde.

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Négociée en mars 1948 mais jamais ratifiée, la Charte de La Havane proposait notamment la création d’une organisation internationale du commerce intégrée à l’ONU et une adoption de normes de travail équitables. F. Collart Dutilleul propose un éclairage sur ce texte fondateur qui remet en perspective les principes actuels de libre-échange.

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Alors que le monde industrialisé pensait en avoir fini avec la question des subsistances, la Seconde Guerre mondiale replace l’agriculture et l’alimentation au cœur des enjeux de la reconstruction. L’Europe de l’Ouest, ravagée et affaiblie, se tourne alors vers les États-Unis pour penser une modernisation capable de fonder une nouvelle expansion. En France, l’après-guerre est ainsi le théâtre d’une profonde transformation du monde rural sous l’effet de la diffusion volontariste du « progrès », instrument d’une mise à niveau de la productivité agricole au service de la restauration de la position française dans le monde. Dans ce contexte, la création en 1946 de l’Inra constitue un moment crucial de la rencontre entre science et politique, dans la quête d’une voie de développement qui mobilise les outils des sciences du vivant pour en rationaliser l’exploitation.

D’abord conçu comme un institut de recherche et d’expérimentation dévolu à la seule agriculture, l’Inra élargit peu à peu ses missions, déployant des compétences nouvelles sur les industries agroalimentaires, la nutrition, la biologie moléculaire ou encore l’environnement.

Serviteur zélé des politiques publiques de modernisation, l’institut s’affirme dans le concert des grands opérateurs de recherche, aux côtés du CNRS, de l’Inserm et de l’Institut Pasteur. Mais confronté à l’essor de la recherche privée, à l’effacement du volontarisme d’État et à la montée de la contestation des sciences et des techniques, il se trouve précocement contraint, dans les années 1980 et surtout 1990, à repenser en profondeur son identité et son rôle, dans la prise de conscience croissante de l’interconnexion des questions agricoles, alimentaires et environnementales.

Au cœur des enjeux de l’économie de la connaissance du monde contemporain, la trajectoire historique de l’Inra représente une véritable énigme, observatoire privilégié de la genèse d’une gouvernance globale du vivant et de la sécurité alimentaire. Fondé sur une documentation originale et sur un recours à la mémoire des acteurs, le présent ouvrage constitue la première synthèse historique sur cet organisme de recherche.

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Form, Art and the Environment : Engaging in Sustainability adopts a pluralistic perspective of environmental artistic processes in order to examine the contributions of the arts in promoting sustainable development and culture at a grassroots level and its potential as a catalyst for social change and awareness.

This book investigates how community arts, environmental creativity, and the changing role of artists in the Polis contribute to the goal of a sustainable future from a number of interdisciplinary perspectives. From considering the role that art works play in revealing local environmental problems such as biodiversity, public transportation and energy issues, to examining the way in which artists and art works enrich our multidimensional understanding of culture and sustainable development, Form, Art and the Environment advocates the inestimable value of art as an expressive force in promoting sustainable culture and conscious development. Utilising a broad range of case studies and analysis from a body of work collected through the international environmental COAL prize, this book examines the evolution of the relationship between culture and the environment.

This book will be of interest to practitioners of the environmental arts, culture and sustainable development and students of Art, Environmental Science, and International Policy and Planning Development.

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Le jour de ses 44 ans, le narrateur ne voit plus son reflet dans le miroir. Il découvre alors qu’il est atteint du "syndrome de l’effacement", mal étrange qui semble frapper exclusivement les fils d’anciens combattants de la guerre de Libération.

Au gré de ces effacements, la nature profonde du personnage - indifférent, taciturne, absent à lui-même- se métamorphose peu à peu. Alors qu’il tente de comprendre ce qui lui arrive, les questions du Dr B., son thérapeute, le poussent à s’intéresser à sa filiation et au milieu dans lequel il a grandi, questions qui, jusque là, ne s’étaient jamais posées à lui.

En faisant le portrait de deux générations- les "pères", sûrs d’eux-mêmes et bâtisseurs d’un pays neuf ; les "fils", blessés, comme condamnés à la folie-, Samir Toumi aborde le sujet crucial de la transmission.

Après Alger, le cri, l’auteur témoigne, cette fois encore, d’un sens aigu de l’observation, posant un regard lucide sur sa société et son histoire tourmentée.

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Une histoire pour lecteurs de tous âges
Il faut toujours s’étonner qu’avec du dissemblable, les humains puissent produire du semblable, qu’avec de la division, ils puissent produire de l’union.
L’opération d’assemblage de ce qui est composite peut être conduite sous bien des motifs. L’un de ces motifs, qui a cours depuis 2 500 ans au moins, a nom “chose publique”. De choses contrastées, opposées, les humains ont tenté de faire de la “chose publique”. Et ils ont nommé “politique” cet art de faire.
C’est des ressorts de ce “grand art” que ce texte nous entretient. Ces ressorts ne sont pas si nombreux, ni si étranges. Ils sont, au contraire, familiers, à disposition de chacun et de tous. Ils ont trait au “vide”, au “plein”, au signe “égal”, à la “découpe”. La fable, ici contée, en dévoile la présence et l’efficacité, lorsqu’ils servent la fabrication du “tenir ensemble”.

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La complexité croissante de l’environnement induit une vision systémique des entreprises. Ces dernières sont ainsi placées au cœur d’interactions entre parties prenantes (salariés, investisseurs, opinion publique, etc.) aux objectifs divers, parfois contradictoires. Faire de la RSE (responsabilité sociale/sociétale des entreprises) un axe stratégique, donne les clés de compréhension de l’écosystème formé par les nombreuses parties prenantes.

Cette approche est appliquée ici aux services et établissements sociaux et médico-sociaux qui font face à un environnement en pleine mutation : allongement de la durée de vie, introduction de technologies innovantes et coûteuses pour l’accompagnement et la prise en charge de publics fragiles, rationalisation des ressources financières, fort contrôle exercé par les tutelles, apparition d’investisseurs privés, exigences croissantes des usagers en matière de qualité ou d’éthique, etc.

Pour mieux comprendre comment les dirigeants et leurs équipes peuvent répondre à la pression de leur environnement et des parties prenantes qui le composent, tout en faisant de la qualité de l’accompagnement et des soins leur préoccupation première, l’ouvrage propose de répondre aux questions suivantes :

 quels sont les concepts et outils d’aide à la formalisation de la RSE, en particulier pour les organisations sociales et médico-sociales ?
 quelles sont les parties prenantes des organisations sociales et médico-sociales et quelle peut être leur place dans la stratégie RSE ?
 comment piloter la performance sociétale des organisations sociales et médico-sociales, avec quels outils et quels indicateurs ?

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« Je cherche le cri » annonce d’emblée la voix. Une voix qui se confie, enfle, s’enroule en spirales. Hypnotique, elle dit « je », parle d’Alger, sa passion, entre amour et haine.

Le narrateur, se dévoilant au fil des pages, raconte sa ville, qu’il fuit parfois pour Tunis, mais regagne toujours. Arpenteur infatigable, il emprunte chaque rue, scrute les maisons, épouse le sol avec ses runnings, explore sa terre et ses paysages – ceux du dehors et du dedans.

Alger, le cri est le récit d’une quête : quête de soi, quête des origines. Car au gré de cette confidence, le lecteur assiste à la métamorphose du « je », à sa lente mue. Aux tourments du « moi », répondent en écho ceux d’une ville, d’un pays, et au-delà, d’une région entière.

Un texte qui interpelle, sensible et déroutant.

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This Intergovernmental Panel on Climate Change Special Report (IPCC-SRREN) assesses the potential role of renewable energy in the mitigation of climate change. It covers the six most important renewable energy sources – bioenergy, solar, geothermal, hydropower, ocean and wind energy – as well as their integration into present and future energy systems. It considers the environmental and social consequences associated with the deployment of these technologies and presents strategies to overcome technical as well as non-technical obstacles to their application and diffusion. SRREN brings a broad spectrum of technology-specific experts together with scientists studying energy systems as a whole. Prepared following strict IPCC procedures, it presents an impartial assessment of the current state of knowledge : it is policy relevant but not policy prescriptive. SRREN is an invaluable assessment of the potential role of renewable energy for the mitigation of climate change for policymakers, the private sector and academic researchers.

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Chaque mois paraît dans le monde un ouvrage niant soit le réchauffement, soit ses causes humaines, soit sa gravité. On explique même que ce réchauffement serait une chance pour l’humanité en permettant d’accéder à des ressources jusque-là inexploitées (pétrole en Alaska, agriculture en Sibérie, nouvelles routes maritimes dans le Grand Nord, etc.). Chaque jour des dizaines d’articles expliquent aussi que la science aura de toute façon une réponse au problème du réchauffement planétaire. Il serait donc stupide de s’inquiéter, même si le réchauffement était avéré. Ces deux discours sont non seulement faux mais dangereux. Ils empêchent de prendre conscience des enjeux. Ils interdisent d’agir. Ce livre est fondé sur une enquête de plusieurs années qui a conduit Florence Leray à lire cette presse, à fréquenter ces réseaux, etc. Quels sont les réseaux négationnistes américains et français ? Quels sont les scientifiques et les politiques impliqués ? Quels sont les différents visages de ce révisionnisme criminel ? Pourquoi certains ont-ils intérêt à nier l’évidence ? Pourquoi avons-nous souvent tendance à refouler ce que nous savons ? Pourquoi ne croyons-nous pas ce que nous savons ? Comment combattre ces thèses révisionnistes ? Un livre choc qui démonte les thèses des révisionnistes climatiques.

Pour commander les derniers exemplaires, contactez Florence directement.

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Au XIXe siècle, Lyon fut le centre du monde en matière d’horticulture. Rien n’échappa à la curiosité des praticiens lyonnais, expérimentant tout ce qui pouvait l’être en matière d’acclimatation, de création, de greffe, de taille. Tout ce qui était susceptible d’être amélioré le fut, par les lignées de pépiniéristes et d’horticulteurs qui se succédèrent et construisirent la notoriété de la ville, soutenus par des agronomes et des botanistes aussi célèbres que Poivre, les Jussieu ou l’abbé Rozier.

L’horticulture lyonnaise bénéficia de l’aide des autorités locales et fut reconnue par les plus grands noms de l’époque. L’émulation omniprésente déboucha sur de somptueuses expositions, courues de l’Europe entière, rassemblant des milliers de variétés de fleurs et visitées par plus de 300 000 personnes… La Première Guerre mondiale stoppa pourtant net la courbe ascendante. Le monde repartit sur des bases différentes, qui entraînèrent la presque totale disparition de cette activité florissante, qui s’appuyait sur la production des fruits, légumes et fleurs de la région lyonnaise. Envolées toutes les connaissances accumulées, les connexions établies avec la soierie, les Beaux-Arts, la médecine, la gastronomie… Par quel étrange phénomène d’amnésie collective un patrimoine d’une telle richesse fut-il oublié ?

La recherche scientifique a permis de donner corps et sens à ce passé, d’en exhumer l’extraordinaire richesse. Il était important que le résultat de toutes ces actions soit porté à la connaissance d’un public le plus large possible. Ce livre, magnifiquement illustré, est issu de la réécriture de récents travaux de recherche scientifique, menés par les auteurs eux-mêmes et soutenus par l’ensemble des collectivités locales. Un ouvrage de référence, porté par beaucoup d’enthousiasme !

Article publié ou modifié le

25 février 2022