Le Monde Economique : les travaux de Robert Costanza

Plaidoyer pour une économie au service de l’écologie et du bien-être humain

Le Monde Economique daté du 3 juillet 2013

Robert Costanza, chercheur à l’université nationale d’Australie, est le chef de file de l’école de l’économie écologique ("ecological economics"). Peu connu en France, ce courant académique travaille à définir les concepts d’une analyse économique intégrant la question environnementale. Robert Costanza a joué un rôle pionnier pour installer l’idée de "services rendus par les écosystèmes" et montrer leur valeur économique.

Par exemple, une large part de la culture agricole serait impossible sans la pollinisation par les abeilles. Celle-ci a donc une importante valeur économique, même si elle n’est pas valorisée par le marché. Dans un article paru dans Nature en 1997, Robert Costanza et ses collègues avaient estimé que la valeur non marchande annuelle des services écosystémiques de la Terre est bien plus élevée que le produit intérieur brut (PIB) mondial.

Robert Costanza cosigne avec plusieurs figures de ce courant (Herman Daly, Peter Jackson, Peter Victor, Juliet Schor), Vivement 2050 ! (Les Petits Matins), décrivant une politique économique adaptée à la crise écologique mondiale. Selon eux, la science économique doit respecter "les limites planétaires et reconnaître que le bien-être de l’homme dépend essentiellement de la qualité de ses relations sociales et du degré d’équité de la société dans laquelle il vit".

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Article publié ou modifié le

5 juillet 2013